Émilie Morin, Geneviève Therriault et Catherine Simard
Professeures en sciences de l’éducation à l’Université du Québec à Rimouski
Membres de la Chaire en éducation à l’environnement et au développement durable UQAR-Desjardins
Conseil d'administration du Fonds du Prix annuel de l'AESTQ
Geneviève Allaire-Duquette, Université de Sherbrooke et Pierre Chastenay, Université du Québec à Montréal
Phylippe Laurendeau, GRICS | Rédacteur en chef de la revue Spectre
Les changements climatiques affectent nos vies et affecteront encore davantage celles des jeunes qui fréquentent actuellement nos classes. Il y a urgence d'agir et l’éducation est identifiée comme l’une des solutions les plus significatives pour contribuer à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES). Nous portons donc collectivement une responsabilité importante, celle de développer notre pouvoir d’agir et celui des plus jeunes générations. Pour y parvenir, les jeunes qui évoluent dans nos systèmes éducatifs devraient être considérés comme des interlocutrices et interlocuteurs valables et crédibles puisqu’elles et ils constituent une source d’inspiration pour une éducation de qualité en contexte de changements climatiques. Aussi elles et ils réclament, avec raison, une plus grande solidarité entre les générations, le respect des vulnérabilités de chacune et chacun, une plus grande justice sociale et environnementale de même qu’une meilleure connectivité avec la nature.
Or de nombreux défis ou obstacles se posent dans la mise en place de ces initiatives dans nos classes du primaire, du secondaire et du collégial : inadéquation entre les programmes et les enjeux climatiques, manque de temps, de reconnaissance, de soutien, de ressources diverses, etc. En dépit de ces défis, des enseignantes et enseignants réussissent actuellement de véritables tours de force et mettent en place une éducation en contexte de changements climatiques des plus pertinentes et stimulantes pour nos jeunes. Ce numéro s’intéresse ainsi à cet élan d’action éducative et à l'immense pouvoir de l’éducation en ces temps difficiles et inquiétants.
Plus précisément, nous invitons des autrices et des auteurs à présenter des textes au lectorat de la revue Spectre répondant à l’un ou l’autre des éléments suivants :
Des textes de 2 000 mots ou moins sont attendus au plus tard le 15 avril 2023. Les textes reçus seront soumis à une évaluation afin de retenir ceux qui répondent le mieux au thème de ce numéro et aux exigences de la revue.
Au plaisir de vous lire.