Geneviève Allaire-Duquette, Université de Tel Aviv et Mathieu Riopel, Cégep Garneau
Le contexte actuel de pandémie de COVID-19 exige de nous de faire preuve de créativité pour adapter nos pratiques. Pour beaucoup d’entre nous, personnel enseignant ou technique, éducateurs et éducatrices en sciences, cela signifie de déplacer plusieurs activités expérimentales qui se déroulaient normalement dans un laboratoire vers un tout autre lieu, un tout autre contexte. Or, ce n’est pas d’hier que l’on fait des sciences expérimentales à l’extérieur du laboratoire. Que ce soit dans le cadre d’une formation à distance, d’une activité périscolaire ou encore si l’on fait le choix de l’enseignement à domicile, il existe un grand nombre d’exemples montrant que des activités de sciences expérimentales peuvent se dérouler hors du laboratoire. Réaliser ce type d’activités à l’extérieur des murs de l’école ou du musée comporte nécessairement plusieurs défis, et ce, peu importe le niveau scolaire. En effet, plusieurs des activités propres aux sciences expérimentales sont typiquement conçues pour être menées dans un environnement contrôlé. Souvent, elles font aussi usage de matériel spécialisé et couteux en plus de nécessiter la présence de personnel technique. Or, faire des sciences expérimentales à l’extérieur d’un laboratoire peut aussi comporter son lot d’avantages. Participer à une activité scientifique à la maison, dans sa cour arrière ou en forêt peut être un moyen de comprendre que les sciences sont accessibles à tout le monde. Ainsi, faire des sciences hors du laboratoire est aussi une occasion pour les élèves, les étudiants ou étudiantes d’intégrer une démarche scientifique à leur quotidien.
C’est dans cette perspective de réflexion sur la diversité des contextes dans lesquels il est possible de tenir des activités expérimentales en sciences que des éducateurs et éducatrices scientifiques, personnes chercheuses et enseignantes sont invitées à proposer des textes pour un numéro thématique de la revue SPECTRE. Les thèmes abordés pourraient s’inspirer des questions suivantes :
Des textes d’au plus 2 000 mots abordant ces questions ou présentant des innovations pédagogiques en provenance tous les horizons éducatifs formels et non formels sont attendus au plus tard le 1er avril prochain en vue d’une publication à l’automne 2021.
La politique éditoriale de la revue est disponible ici en ligne.
Pour soumettre votre article ou pour des questions : info@aestq.org
L’équipe de coordination du dossier thématique
Geneviève Allaire-Duquette et Mathieu Riopel
Spectre | Volume 50, numéro 2 | Février 2021
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